Au-delà du nombre de spectateurs touchés, les dispositifs d’éducation à l’image créent une économie d’une ampleur non négligeable et pourtant assez peu connue et visible.
Publié le 31/03/2017, Mis à jour le 15/02/2023
Début 2017, les Rencontres professionnelles de l’éducation à l’image, organisées en marge du Festival international du film de Clermont-Ferrand, se sont intéressées à l’économie engendrée par les dispositifs d’éducation à l’image. Basés sur les derniers bilans disponibles de quatre dispositifs (Ecole et cinéma, Collège au cinéma, Lycéens et apprentis au cinéma et Passeurs d’images), les données présentées ici montre l’ampleur que représente ces dispositifs. En premier lieu, en terme d’entrées, de spectateurs touchés, enseignants inscrits, salles de cinéma partenaires… Mais aussi leur impact non négligeable sur l’emploi et les retombées économiques annexes (ETP coordinateurs régionaux, pérennisation des salles partenaires, transport scolaire, restauration, hôtellerie, impression…).
La première infographie (ci-dessous) présente une vue globale des trois dispositifs en temps scolaire. Afin d’en mesurer l’ampleur, il est intéressant de mettre en perspective ces quelques chiffres :
- 1 600 000 élèves touchés au total
- sur 600 000 enseignants en France, 10% des enseignants sont engagés dans un travail de découverte du cinéma avec leurs élèves au sein de l’un des trois dispositifs
- sur 2 000 salles de cinéma en France, 3/4 des salles participent au dispositif Ecole et cinéma
- 3 900 000 d’entrées réalisées (sur 210 000 000 d’entrées en France en 2016)
Focus sur Passeurs d’images
L’infographie ci-dessous présente les chiffres du bilan 2015 du dispositif hors-temps scolaire Passeurs d’images.
Focus sur Ecole et cinéma
L’infographie ci-dessous présente les chiffres du bilan 2015/2016 du dispositif en temps scolaire Ecole et cinéma. Le montant des recettes est estimée à partir d’un coût moyen du billet à 2,44€. A l’occasion de la présentation de ces chiffes, Eugène Andréanszky, délégué général des Enfants de cinéma souligne l’engagement remarquable des DRAC, de l’éducation nationale et des exploitants de salle en France.
Focus sur Lycéens et apprentis au cinéma
L’infographie ci-dessous présente les chiffres du bilan 2014-2015 du dispositif en temps scolaire Lycéens et apprentis au cinéma. Présentée par Luc Cabassot, coordinateur Lycéens et apprentis au cinéma en Occitanie (partie occidentale), on peut notamment noter que : – en lycée et en CFA, lycée professionnel, agricole et en milieu rural, Lycéens et apprentis au cinéma est le dispositif culturel le plus développé. – les publics prioritaires sont majoritaires dans cette action – 11% d’élèves sont concernés, soit plus de 1 établissement sur 2
La survie des salles en milieu rural
Eugène Andréanszky précise que pour les salles qui accueillent les dispositifs, l’économie et l’activité générées par les dispositifs sont déterminantes pour leur survie économique (particulièrement en milieu rural).
Un avis que partage Luc Cabassot, coordinateur Lycéens et apprentis au cinéma en Occitanie :
Etat des lieux en Hauts-de-France