logo sinspirer
Interviews

Qu’est-ce qu’un Pôle régional d’éducation aux images, les coulisses de la capsule…

Partager

Dans le cadre de la réalisation de la capsule vidéo « Qu’est-ce qu’un Pôle régional d’éducation aux images ? », Virginie Bénévent, Coordinatrice Le Blackmaria, Pôle régional d’éducation aux images Champagne-Ardenne, reçoit pour le Fil des images les membres de l’équipe créative.

Publié le 24/06/2024, Mis à jour le 01/07/2024

Éric, Eliot et Hugues Bernaud, trois membres d’une même famille unie par la passion de la création se sont associés le temps d’un projet. Éric, illustrateur et producteur, Eliot, jeune diplômé en design, illustrateur et réalisateur et Hugues, créateur sonore, nous racontent chacun leur parcours et nous dévoilent la genèse et les coulisses de ce projet. A travers cette interview, nous explorerons une expérience de création et de fabrication artisanale, en famille, ainsi que des points de vue sur l’éducation aux images.

Making-of « Qu’est-ce qu’un Pôle d’éducation aux images ? »

Virginie Bénévent :  Je suis ravie de vous accueillir tous les trois pour cet échange autour de la réalisation de la capsule « Qu’est-ce qu’un Pôle régional d’éducation aux images ? ». Pour commencer, pouvez-vous raconter vos parcours et ce qui vous a amené à la création ? Ce qui est unique aussi dans ce projet, c’est que c’est un travail familial, pouvez-vous nous expliquer vos liens de parenté ?  

Éric Bernaud : Je suis réalisateur, animateur, graphiste et producteur. J’ai fait les Arts Déco à Strasbourg en illustration. En fait, soit je faisais de l’illustration, soit je faisais de la science, pour dire qu’il y a une sorte d’intérêt chez moi pour la culture générale.
Après les Arts Déco, je suis tombé amoureux de l’animation lors d’un stage à France 3. J’ai travaillé ensuite pour des chaînes de télé dans les habillages graphiques de génériques  et progressivement, j’ai commencé à concevoir et à réaliser des programmes courts et à les produire. De fil en aiguille, je  suis devenu producteur de contenus de formats courts, graphiques, sur des thématiques plutôt culturelles.

Eliot Bernaud : Ça fait un an que j’ai fini mes études. Comme Éric, j’étais fan de sciences quand j’étais plus jeune mais on ne faisait pas assez de projets créatifs. J’ai tenté l’ENSCI [Ecole nationale supérieure de création industrielle]. J’ai une approche assez polyvalente de la création. La formation était assez libre, j’en ai profité pour faire du design d’objets et d’espaces mais aussi de la production vidéo et à m’essayer aux médias d’animations et interactifs. J’aime également tout ce qui a trait à la vulgarisation et à la médiation graphique pour communiquer des messages, et comme Éric, ce qui a trait au dessin, à l’animation et aux images animées. 

Hugues Bernaud : Mon rapport au son est venu assez tôt dans ma vie. Je me souviens, j’avais eu un cadeau pour un Noël, c’était « Ma première cassette Fisher-Price » avec un micro. J’ai fait de la prise de son de tout et de n’importe quoi, j’étais toujours dessus. Ça a été je pense le point d’entrée. Ensuite, j’ai un ami qui, à 16 ans, a voulu réaliser un film. Je lui ai proposé de faire le son. J’ai ensuite continué en mettant de côté le rapport à l’image. J’ai fait plutôt du concert, de la musique live. J’ai ensuite arrêté quelques années et je m’y suis remis il y a 5-6 ans, à travers des enregistrements d’albums de musique. 

Pour parler de notre lien de parenté, Eliot, c’est mon fils et Éric, c’est mon frère. En les côtoyant et en voyant ce qu’ils font ont progressivement commencé nos collaborations. Par exemple, j’ai conçu toute l’illustration sonore d’un des films d’Eliot La fabrique à brac. Je me suis vraiment éclaté à me remettre dans le son. Ça m’a alors paru naturel d’accepter la proposition d’Éric de concevoir le son design, la musique et les effets sonores de la capsule des Pôles. 

« Qu’est-ce qu’un Pôle d’éducation aux images ? », les coulisses de la capsule…

Virginie : On décèle un gène d’artistes dans votre famille. Est-ce qu’il y a d’autres membres de votre famille qui sont dans ce domaine là ou c’est seulement vous les saltimbanques ?

Eric : Nos parents, à Hugues et moi, étaient musiciens et jouaient ensemble. Notre mère du piano, notre père du violon et de la clarinette. Nos grands-parents aussi.  Nous avons baigné dans une ambiance musicale. En fait, j’ai des souvenirs de vacances où les frères et sœurs de notre grand-père faisaient tous de la musique classique, en slip de bain, à la plage, le quatuor à cordes jouait !
Du côté de notre père, le tonton était peintre aussi.
Sinon, j’ai rencontré ma femme aux Arts Déco et notre fils Marcel, même si on aurait adoré qu’il fasse du commerce [rire] a suivi. Il est aujourd’hui artiste. 

Hugues : De mon côté, Eliot a un grand frère, Oscar, qui est graphiste et qui dessine. Éric et moi, avons aussi un grand frère qui travaille dans l’image, plutôt du côté technique, dans les effets spéciaux.
On fait aussi de la musique en famille. Selon moi, ces pratiques artistiques font partie d’un lien familial particulier. C’est une forme de dialogue, on arrive à se causer via ça autrement qu’avec les mots.

Éric : J’ai 10 ans de plus qu’Hugues et j’avais 18 ans quand je suis parti de la maison. J’ai repris la musique il y a une dizaine d’années et un jour on s’est retrouvé à sortir nos instruments, Hugues fait du violoncelle et moi du violon. On s’est rendu compte qu’on n’avait jamais joué de musique classique ensemble. On faisait des bœufs quand on était gamins mais là on a sorti nos instruments et ce qui m’a fait halluciner c’est que ça marchait ! On n’avait pas besoin de parler des heures pour savoir ce qu’on allait faire. C’était assez incroyable. Autre lien, Eliot est venu en stage une semaine il y a 3-4 ans. A ce moment-là, je travaillais sur des installations interactives bricolées et Eliot en a fait une. 

 

Virginie : Oui, c’est vraiment votre patte ce côté “on teste, on bricole et on prend ce qui est là”.  

Eliot : Il y a le côté artistique et il y a aussi le côté bricolage. Nous trois, on aime faire avec les moyens du bord, trouver des bricolages un peu ingénieux. C’est une fibre que mon père m’a communiquée. C’est ce que j’aime bien aussi quand on travaille ensemble, certes on fait une vidéo, de la création mais il y a aussi tout le côté  “Comment faire avec ce qu’on a sous la main pour que cela rende comme on veut ? Comment réemployer ce qui existe déjà ?”

Éric : C’est quelque chose qui nous lie. Hugues et moi, on a toujours eu ce côté
“ démonter et essayer de remonter des choses ”. Je me souviens avoir passé une semaine avec mon frère et un ami à lui, je les ai filmés pendant qu’il montait un poêle de masse dans une maison, fabriqué entièrement avec des matériaux recyclés. J’étais hyper content de toute l’ingéniosité déployée.

« Qu’est-ce qu’un Pôle d’éducation aux images ? », les coulisses de la capsule…

Virginie : Pour la création de la capsule des Pôles, quelles ont été les étapes de production ?

Éric : C’était un appel d’offres avec un cahier des charges précis et assez copieux, avec une durée et un budget. J’avais envie de répondre à titre perso mais j’aime bien monter des petites équipes sur tous les projets. J’ai dès le début appelé Hugues et Eliot pour savoir s’ils voulaient participer.
Hugues a fait un défrichage complet de tout ce que sont les Pôles régionaux d’éducation aux images, c’était précieux car structurant.
Et Eliot faisait des retours sur le côté graphique et, connaissant son talent de dessinateur, je me suis dit qu’on allait pouvoir animer des trucs.
Puis, nous avons construit par itération avec votre équipe. Petit à petit, nous avons fini par assembler toutes nos idées.   

Eliot : Là où j’ai le plus contribué,  c’était pendant la phase  : « Comment on met en monde tout ça ». Quand on fait un storyboard dessiné, ce n’est pas tout à fait pareil au moment de le réaliser car beaucoup de choses peuvent changer.

Éric : Entre Eliot et moi, il y a vraiment eu ce rapport réalisateur et assistant-réalisateur. Ce qui est intéressant dans ce genre de collaboration, c’est de voir comment le co-réalisateur s’approprie le contenu de ce qui est écrit pour en faire quelque chose de concret.
J’ai été aussi agréablement surpris par Hugues car je connaissais son talent pour le son mais j’ai découvert son côté structurant d’analyse des besoins qui vient de son expérience en gestion de projet.

Hugues : Oui, et dans mes projets créatifs, j’ai aussi besoin de connaître le propos que le son doit servir. C’était essentiel de comprendre ce que sont les Pôles régionaux et l’intention d’Éric et Eliot pour la réalisation.
C’est peut-être parce qu’on se connaît à travers le lien familial mais les briques se sont assemblées assez naturellement. Le puzzle s’est très bien imbriqué et on a réussi à avoir chacun notre place pour faire quelque chose de complet.

 

Virginie : Dans la vidéo, les pôles sont symbolisés par la toupie. Comment vous est venue cette idée ? Est-ce que vous avez fait une sorte de brainstorming familial où chacun a exprimé ses idées ou c’est l’un d’entre vous qui a eu l’idée et les autres ont suivi ?

Éric : Dans un des projets d’Eliot, La Fabrique à brac, le thème est la toupie et je pense que ça m’a influencé. Au départ d’un projet, la première chose est de trouver un concept et la toupie était hyper poétique et intéressante selon moi, j’y voyais un lien avec le cinéma.

On en a discuté ensemble pour savoir si c’était une bonne idée. J’ai fait un premier jet de storyboard, pas forcément au bon endroit au début parce que la première version était une sorte d’invasion de toupies, comme des extraterrestres qui débarquent sur Terre.
Le fait de nous laisser libre dans la créativité et des idées un peu farfelues était super car la toupie n’était pas évidente au premier abord. Comprendre qu’on peut avoir un objet symbole, un objet métaphore, surtout dans une commande institutionnelle, c’était un pari quelque part.

Eliot : Surtout que ce n’est pas facile de filmer une toupie [rire].

Hugues : Et va illustrer en son une toupie [rire] !

Virginie : Ce projet est assez particulier par rapport au travail d’équipe, vous vous êtes une famille et nous, du côté des Pôles, nous sommes toutes et tous dans des régions différentes et nous avons travaillé à distance. Comment avez-vous fait pour travailler ensemble de votre côté ?

Éric : Le ciment qui a été fort c’est qu’on a fait une résidence d’une semaine chez moi pour faire le film avec tous les acteurs et actrices du projet. On a bien bossé tout en prenant notre temps. Pour moi, c’est hyper important de se donner des bonnes conditions de travail et d’être content du projet.   
Jehanne Gaucher est venue enregistrer la voix off. Là aussi, c’est drôle. C’est la fille d’une amie des Arts Déco. On avait déjà fait appel à elle pour des films à la Cité des sciences et le fait que vous l’ayez choisi ça rentrait complètement dans le côté résidence, car elle est restée deux jours avec nous. On a eu le temps de parler la première journée en off et le lendemain nous étions prêts. Elle aurait pu enregistrer chez elle mais la voix n’aurait pas été aussi intéressante.

Hugues : Le fait que Vanina Lafranchi [Pôle régional Guyane] soit là sur la journée d’enregistrement a été important aussi. Pour moi, la voix off est la clé de voûte de l’information audio et le fait qu’une personne de chez vous ait été présente pour donner son avis et expliquer les intentions était très utile. 

« Qu’est-ce qu’un Pôle d’éducation aux images ? », les coulisses de la capsule…

Virginie : Nous avons mené ce projet sur une période de quatre mois. Ça représente quel temps d’implication réel pour vous en plus de cette résidence d’une semaine ?

Éric : De mon côté, tout mis bout à bout, ça m’a pris un mois de travail au total. Comme nous sommes dans de la fabrication cousue main et qu’on a tous un niveau d’exigence, nous comme vous, on a passé le temps qu’il fallait, surtout en phases d’ écriture et de préparation. C’était bien de vous présenter un animatique au début car, le moindre petit changement en animation demande beaucoup de temps pour refaire.

Hugues : De mon côté, le temps de la résidence m’a permis d’expérimenter, de m’imprégner pour définir un univers et de créer la bande son. Et une fois que le montage du film était bien avancé, j’ai pu travailler deux jours de mon côté en termes de prod.

Eliot : On s’est autorisé à se faire plaisir, à ne pas être juste efficaces mais à expérimenter et tester. Le tournage des toupies a été long mais c’était rigolo à faire. Il y avait beaucoup de choses qui étaient de l’ordre du jamais fait et de l’expérimentation. Personnellement, ça a été enrichissant.  

Éric : Par exemple le thaumatrope à air comprimé c’était quelque chose que tu n’avais jamais fait Eliot ?

Eliot : En effet… souffler dans un tuyau à en perdre haleine [rire]

Hugues : D’ailleurs, on me voit en train de souffler dans le making off [rire]

Éric : Le côté « Allez, on essaie de trouver des choses qui puissent fonctionner avec ce qu’on a sous la main », j’ai trouvé ça super. 

« Qu’est-ce qu’un Pôle d’éducation aux images ? », les coulisses de la capsule…

Virginie : Tu disais, Hugues, que tu avais besoin de bien comprendre le sujet pour pouvoir travailler l’univers sonore. Même si le sujet de la capsule est centré sur les missions des Pôles, on aborde en fond l’éducation aux images. Aviez-vous votre propre définition avant de commencer ce projet et quel est votre ressenti maintenant ?

Éric : Je disais justement à Eliot d’aller voir le Pôle de sa région car c’est plein de ressources, de gens avec qui travailler. Et je n’aurai jamais dit ça à Eliot si je n’avais pas fait ce film.

Virginie : En plus, on est partout, de véritables envahisseurs [rire], il ne faut vraiment pas hésiter à venir nous rencontrer. Et même si tu changes de région , il y aura un Pôle. On est partout ou presque ! 

Eliot : Okay, je note que c’est une porte à laquelle aller toquer [rire]

Éric : Sinon, je connaissais déjà un peu les Pôles car j’avais participé à une journée sur le film d’animation. C’est d’ailleurs là que j’ai rencontré Emilie Allais (Pôle Provence Alpes Côte d’Azur – Institut de l’Image) qui a pensé à moi pour l’appel d’offre de la capsule. Je connaissais aussi le travail de l’Alhambra à Marseille (Pôle Provence Alpes Côte d’Azur) via les outils pédagogiques qu’il développe. Le site d’Aix a aussi utilisé des vidéos que j’ai réalisées, j’ai trouvé ça plutôt honorifique d’être présenté dans le cadre de l’éducation aux images.

Et personnellement, je suis aussi dans l’éducation car je mène des ateliers dans les collèges, les écoles, les associations, les écoles d’art et les lieux culturels.

Hugues : Pour ma part, avant je ne me sentais pas concerné mais suite à ce projet j’ai contacté le lycée d’à côté qui a une option cinéma. Je connais bien le prof qui s’en occupe et qui est souvent à la recherche d’intervenants. Je lui ai proposé de faire des workshops autour du son avec les lycéens, à l’image de ce que j’ai créé pour la capsule. Avec leur téléphone, les jeunes utilisent de supers supports pour l’image mais le son est un peu dégueulasse donc travailler sur l’esthétique sonore qui, je trouve s’appauvrit actuellement permet d’ouvrir les jeunes à ça.
La participation à cette capsule m’a motivé à aller un peu plus loin et à participer à l’éducation aux images, pour livrer ma propre vision. 

« Qu’est-ce qu’un Pôle d’éducation aux images ? », les coulisses de la capsule…

Virginie : Quels sont vos projets à court et moyen termes ?

Eliot : Personnellement, je bosse à savoir dans quoi je pourrais bosser ! Le milieu est large mais j’avoue m’intéresser vraiment aux domaines de l’animation et de la réalisation. C’est aussi une histoire de rencontres donc c’est un vrai objectif de rencontrer des gens, de collaborer, de produire. Ma formation c’est le design donc je cherche comment allier tout ça.

Hugues : Il me faudrait deux heures pour raconter tous mes projets [rire]. Dans l’immédiat, j’ai un deuxième métier. Je travaille pour une association qui fait de la lutte contre la précarité énergétique, je suis coordinateur technique et en parallèle, je travaille avec de nombreuses associations locales pour faire des concerts et de la prise de son pour pouvoir communiquer et diffuser avec un son de qualité.J’ai deux autres projets plus persos. J’aimerai faire du collectage de récits de vie de personnes défavorisées, pour valoriser leur parcours. J’ai aussi prévu un voyage en Corée durant lequel je prévois de faire du podcast.

Éric : En plus de projets de résidences et d’appels d’offres, j’ai un projet de montage de documentaire que j’ai commencé il y a six ans. Un projet au long court, un peu chaotique, pour différentes raisons. C’est l’histoire d’un luthier qui a inventé des tas de choses comme des contrebasses démontables par exemple. Comme je n’ai pas réussi à obtenir d’aides financières, je suis en pleine campagne de collecte de fonds pour pouvoir finir le montage et faire exister ce film. D’ailleurs, Hugues m’aide pour les prises de son et j’espère pouvoir lui confier une partie du mixage. C’est encore un montage familial, car je collabore aussi avec mon fils Marcel. 

En parallèle, je fais partie de l’AARSE, l’Association des Auteur·rice·s Réalisateur·rice·s du Sud-Est, qui demande du temps pour s’organiser et se fédérer. D’ailleurs, le sujet de collecte de fonds est une vraie question avec mes collègues car ça ne fait pas partie des pratiques traditionnelles dans le milieu. Pourtant, c’est une vraie façon de produire ou en tout cas de faire du complément pour des projets qui manquent de financement.

 

Virginie : Merci à vous trois d’avoir pris ce temps avec nous, vous avez peut-être une dernière chose à dire pour conclure cet échange ?

Eric : Concernant l’éducation aux images, je militerai pour que les jeunes se sentent le plus libre possible. Il y a des parcours de vie où on peut se limiter et ne pas aller vers les métiers artistiques, par manque de solidité financière mais ça vaut vraiment le coup. Si on est épanoui et qu’on le fait de façon sérieuse, je trouve personnellement que les métiers de la création sont hypers intéressants.

Eliot : Oui, c’est le signe d’une société en bonne santé. S’il y a des gens qui ont le temps de faire de la création et que ce soit valorisé, c’est pas mal.

Hugues : Pour moi, la création fait partie d’un équilibre. Je fais un boulot dans la coordination pas très créatif en soi mais le fait de travailler à côté en créa est hyper nourrissant. La création stimule et donne envie d’aller plus loin.
J’ajoute aussi qu’on a été contents de travailler avec vous. Les échanges ont été constructifs.

Eric : Tu as entièrement raison, pour moi, un travail réussi c’est un travail où tout le monde s’est écouté, a pu s’exprimer et qui s’est fait en intelligence. D’expériences je sais que le travail de coordination n’est pas facile et franchement chapeau d’avoir coordonné ça à distance, dispersé ainsi sur le territoire. On a toujours eu des retours hypers précis de votre part. Comme je le disais, la façon dont se passe un projet est sûrement l’aspect le plus important.

Hugues : La réussite d’un projet créatif c’est ça aussi, une vraie collaboration avec une direction précise pour savoir vers où nous devons aller, le propos est mieux servi quand le client sait ce qu’il veut. La demande était précise, les retours étaient clairs. Ça permet de travailler dans de bonnes conditions et de tenir les délais.

Virginie : C’est vrai que, de notre côté, c’était agréable de pouvoir travailler ensemble en équipe car c’est rare pour le réseau des Pôles de pouvoir se réunir et de se synchroniser ainsi sur un long projet.

Hugues : Il faut faire une capsule version 2 alors !

Virginie : Oui, c’est ça : la capsule des Pôles, la suite !  Encore un grand merci, ainsi qu’aux lectrices et lecteurs du Fil des images qui, nous l’espérons, auront autant de plaisir à découvrir les coulisses de la capsule que nous en avons pris à réaliser ce projet. 

Capsule « Qu’est-ce qu’un Pôle d’éducation aux images ? »

Propos recueillis par Virginie Bénévent, Coordinatrice Le Blackmaria, Pôle régional d’éducation aux images Champagne-Ardenne

Pratique