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Analyses

Entre création et médiation : le pas de deux de la résidence d’artistes

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Comment s’articulent création et médiation dans les résidences d’artistes qu’accompagne Occitanie films ? Sandrine Pavan, doctorante en sciences de l’information et de la communication, propose une réflexion en mobilisant la notion de dispositif.

Publié le 25/01/2024, par Sandrine Pavan, Doctorante de l’ENSFEA (Ecole Nationale Supérieure de l’Enseignement Agricole) en Sciences de l’Information et de la Communication UMR EFTS Université Toulouse Jean-Jaurès

Mis à jour le 12/06/2024

« Le pas de deux est la solution de deux corps qui ne font pas que se surajouter, mais décuplent leurs possibilités. C’est la rencontre de deux polarités, de deux forces. C’est la recherche de l’unité à travers la dualité » (Maurice Béjart). 
A partir de l’exemple des résidences d’artistes en lycées et des résidences de territoire pilotées par le Pôle régional d’éducation aux images Occitanie Films, nous proposons dans cet article d’observer comment ces dispositifs parviennent à concilier un processus de création avec des actions de médiation. Nous nous appuierons pour cela sur un retour d’expérience des coordinatrices des actions éducatives d’Occitanie Films, Marie Chèvre et Amélie Boulard, ainsi que des cinéastes Clémentine Carrié et Clara Petazzoni.

La notion de dispositif [1] pour penser la résidence d’artiste

La résidence d’artiste telle qu’elle est définie par le ministère de la Culture est « un lieu qui accueille un ou plusieurs artistes pour que celui-ci ou ceux-ci effectuent un travail de recherche ou de création, sans qu’il y ait d’obligation de résultat. La création sera facilitée grâce à la mise à disposition d’un lieu de vie et de création, des moyens financiers, techniques et humains »[2]. La résidence combine ainsi des éléments hétérogènes à commencer par un lieu ou des lieux pour accueillir un artiste.  Ce lieu est lui-même compris dans un ensemble plus vaste : l’établissement scolaire pour la résidence d’artistes en lycées, la commune, la communauté de communes, le pays… dans la résidence de territoire. Ce lieu suppose également un ensemble d’individus ou d’équipes qui vont être concernées et mobilisées à différents niveaux, selon qu’ils seront porteurs de projets ou partenaires : cadres administratifs et équipes pédagogiques pour les lycées, chargé·e·s de mission, élu·e·s et éventuellement membres du tissu associatif pour les territoires. 

Autour du lieu, viennent s’agréger d’autres éléments, à commencer par une temporalité. La résidence d’artiste en lycées prévoit un temps de présence de l’artiste de 3 à 6 semaines, la résidence de territoire se déroule sur 8 semaines. Au sein de cette temporalité, le dispositif Occit’Avenir propose la répartition suivante : ⅔ du temps pour la création et ⅓ de médiation tandis que la résidence de territoire pense les temps de créations et d’actions culturelles comme imbriqués dans un même geste, celui d’une création participative. Nous y reviendrons. 

Enfin, à cette organisation spatio-temporelle est affecté un budget pour l’artiste (ou les artistes) disposant d’un montant maximum de 5000 € pour la résidence en lycée et de 10 000 € pour la résidence de territoire. 

Ces éléments hétérogènes sont définis afin d’atteindre une visée, c’est-à-dire l’intention des concepteurs. 

La résidence d’artiste en lycées s’inscrit dans le mouvement de la création de résidences en milieu scolaire, à mi-chemin entre « réponses aux besoins de milieux artistiques en pleine expansion et ambition éducative »[3]. Le point d’orgue de ces résidences est donné avec la charte du 9 mars 2010[4] qui mentionne explicitement la résidence d’artiste en établissement scolaire. En Occitanie, la résidence d’artistes en lycées est l’une des composantes de l’Appel à Projets (désormais AAP) Occit’Avenir qui décline différents types d’actions éducatives en lycées et qui est porté et financé par le service éducatif de la Région avec le soutien de la DRAC et de la DRAAF (pour les lycées de l’enseignement agricole). La résidence d’artiste a été pensée pour se distinguer de la programmation d’ateliers de pratiques artistiques, privilégiant des actions plus longues, avec des retombées plus vastes qui permettent d’associer les élèves au processus de création d’un artiste. Les résidences d’artistes définies dans ce cadre permettent de faire du lycée « un lieu culturel » à part entière[5] en lien avec un opérateur culturel. L’enseignant·e est porteur·euse du projet et Occitanie films[6] intervient au moment de l’AAP dans la construction de candidatures en lien avec les projets de films de cinéastes implanté·es en région. C’est ainsi que Clémentine Carrié a été sollicitée pour une résidence au lycée Lézignan-Corbières au printemps 2022. 

Les résidences de territoire sont une initiative émanant de la DRAC Occitanie à des fins d’éducation artistique et culturelle. Elles visent à créer une présence artistique dans les milieux ruraux isolés. Pour cela, la DRAC repère ou est sollicitée par des collectivités en demande d’actions artistiques et culturelles. Si l’orientation du projet rejoint la création cinématographique, la collectivité est invitée à prendre contact avec Occitanie Films. Un AAP est alors constitué, il sera piloté par l’agence et le recrutement de l’artiste se fera en concertation avec l’ensemble des partenaires : collectivité, DRAC et autres opérateurs culturels. C’est ainsi qu’une résidence d’artiste a été initiée sur la communauté de communes de Cagire Garonne Salat et que la candidature de Clara Petazzoni a été retenue. 

Occitanie Films veille à la compréhension de l’ensemble de ces éléments hétérogènes par tous·tes les acteur·rices avant la mise en œuvre de la résidence. Cela consiste à s’assurer, pour commencer, que les conditions matérielles, temporelles et humaines sont réunies pour le bon déroulement du projet. Ensuite, son  rôle dans l’écriture du projet est à la fois d’être le garant de la mission de démocratisation culturelle et de permettre le processus de création, une création qui se veut ainsi vivante et située, puisque reliée à des actions de médiations comme à un lieu. Observons à présent comment se rencontrent l’une et l’autre de ces visées dans la résidence.

Entre création et médiation : le pas de deux de la résidence d’artistes 2

L’articulation médiation-création dans ces résidences

Différentes circulaires ministérielles sur les résidences artistiques (2006, 2010, 2016)[7], ainsi que les chartes et conventions, tentent de formaliser l’existence concomitante de médiations et d’une création. Au niveau national, au gré des décrets, on assiste à une diversification des formes résidentielles sous diverses dénominations dont l’ensemble se répartit entre deux types de résidences [8]. Les résidences de contrepartie où les artistes assurent des prestations en contrepartie de moyens destinés à un projet de création ou de diffusion sur un territoire donné et les résidences d’implication où les projets artistiques se nourrissent des liens avec les populations de leur environnement, voire les impliquent dans le processus de création. 

En ce qui concerne les résidences observées ici, voyons tout d’abord comment elles se sont construites. 

La résidence de territoire entre dans la typologie des résidences d’implication puisqu’elle invite l’artiste à « s’engager dans une démarche expérimentale d’action culturelle, et plus précisément d’éducation artistique et culturelle, donnant à voir et à comprendre la recherche artistique qui l’anime ainsi que le processus de création qu’il met en œuvre ». 

L’AAP de la résidence de territoire de la communauté de communes de Cagire Garonne Salat donnait ainsi comme directive à la création de l’artiste, d’établir une correspondance de manière «libre et singulière» avec Serre moi fort, le film de Mathieu Amalric tourné l’année précédente sur le territoire et lui-même adapté d’un texte théâtral de Claudine Galéa. Dans sa candidature, la réalisatrice Clara Petazzoni propose de créer elle-même un film lors de cette résidence en lien direct avec le territoire du Comminges. Elle qui, comme Mathieu Amalric, a été comédienne avant de passer à la réalisation reste très attachée à l’écriture poétique et théâtrale. Elle va imaginer des ateliers d’écriture et des ateliers autour du jeu d’acteur avec des jeunes à partir d’images de Serre moi fort. L’ensemble de ses interventions viendront nourrir l’écriture de son propre court-métrage.

« Cette résidence c’est comme si elle était faite pour moi (…) Le travail qu’on fait à un endroit rentre en écho avec nos propres problématiques (…) Le cadre que  je propose continue d’être en plein dans l’os que je rongeais avant même de répondre à la résidence ». 

La résidence en lycée précise que la résidence doit s’appuyer sur une création de l’artiste, tout en offrant les conditions d’un réinvestissement pédagogique par les enseignant·es. On se trouve ici dans une situation mixte, entre résidence d’implication et de contrepartie. Un premier enjeu réside alors dans le fait que cette articulation soit comprise et vécue au mieux. Clémentine Carrié : « J’ai d’abord eu un coup de fil d’Amélie (Boulard) qui m’a expliqué le dispositif en présentant dès le départ le principe du donnant-donnant. J’étais en résidence avec des étudiant·es, mais pas seulement pour faire une intervention d’un côté et le travail sur mon projet de l’autre. Non, du coup ça leur apporte, mais ça m’apporte à moi aussi ». Pour cette résidence, c’est l’agence qui sollicite l’artiste autour de son projet de long-métrage. Il est convenu que la cinéaste pourra écrire une version dialoguée de son scénario au cours de la résidence en se nourrissant de temps d’échanges avec des élèves (principalement deux classes de seconde) autour de thématiques déclinées dans son long-métrage : les relations entre adolescent·es et le rapport à la nature.

Observons, à présent, comment ces deux dispositifs vont être mis en œuvre concrètement, comment s’opère dans une résidence le passage d’un temps de création à une action de médiation (et inversement).

Il nous paraît pertinent à ce stade de la réflexion de convoquer la notion de jeu tel que Michel Foucault l’a mise en évidence. Le philosophe, qui a fait du dispositif un concept pour comprendre nos sociétés modernes, relève que tout dispositif est un cadre à l’intérieur duquel il doit y avoir comme « un jeu, des changements de position, des modifications de fonction »[9]. Le dispositif n’est pas seulement un ensemble d’éléments définis, il a une dimension performative qui invente à chaque fois les conditions de sa réalisation. Tout dispositif doit faire exister un espace de possibles, à l’intérieur duquel l’individu peut exercer un pouvoir d’agir. Ce pouvoir d’agir ou potentialité peut se comprendre comme un dialogue entre des concepteurs et des façons de vivre le dispositif par les individus. Ces derniers peuvent déborder des limites temporelles et des frontières spatiales que le dispositif lui fixe. Cela signifie qu’il faut prendre le risque que tout ne soit pas décidé à l’avance ou que tout n’aboutisse pas comme cela était écrit. 

Pour Marie Chèvre (Occitanie films), un élément important pour qu’il puisse y avoir du « jeu », principe constitutif des résidences de territoires comme des résidences en lycées, est ainsi qu’en amont les artistes imaginent des propositions les plus « simples et claires possibles ». Cela permet qu’elles ne soient pas « trop figées ou rigides » mais souples et adaptables, et que « les un.e.s et les autres se les approprient plus facilement”.

Du côté de la résidence d’artistes en lycées, pour le Service des Actions Éducatives et Jeunesse de la Région Occitanie, il est évident qu’entre le moment où l’enseignant·e dépose le projet au mois de mai-juin et sa mise en œuvre dans le courant de l’année, le projet va évoluer et qu’il évolue également dans la pratique. 

Entre création et médiation : le pas de deux de la résidence d’artistes 3

Du jeu dans le dispositif de la résidence d’artiste en lycées, c’est ce qui a permis à  Clémentine de laisser la résidence l’amener vers une autre configuration que celle initialement imaginée : « La répartition ⅔, me  paraît avec du recul presque factice, dans le sens où, je n’ai pas passé ⅔ de mon temps à écrire et ⅓ à intervenir auprès d’eux·elles. Je pense que la répartition était plutôt moitié-moitié, voire inversée. Au fur et à mesure, en rencontrant les jeunes et en travaillant ensemble sur le projet, ce qui était vraiment intéressant, n’était pas d’écrire. C’était de prendre le temps de discuter avec eux·elles, de réfléchir ensemble et d’emmagasiner toutes les petites choses que je pourrais utiliser plus tard dans un temps calme pour écrire ». 

Le jeu, c’est aussi un cadre spatio-temporel qui peut se laisser déborder. Ainsi, Clara comme Clémentine ont vécu une résidence en immersion totale pour en saisir toutes les potentialités qu’elle pouvait leur offrir. 

Clémentine va ainsi entrer en relation avec l’enseignante de SVT du lycée en apprenant que celle-ci anime un atelier autour de la culture d’un blob et bien que cela ne soit pas prévu dans la convention. Clémentine est intéressée par cet atelier pour tester si elle peut utiliser cet organisme unicellulaire dans son film. Elle intègre l’atelier pour y mener des expériences qui seront les tous premiers essais de son film, dans un studio « bricolé maison ». De fait, cette expérience devient un vrai travail de préparation de scènes du film à venir.

Cette potentialité se traduit pour Clara en termes de recherche et d’expérimentation autour de la création du court-métrage dans sa résidence de territoire : « En proposant un cadre nouveau, ce travail mené en résidence m’a permis de m’interroger sur ma pratique avec d’autres contraintes et une autre liberté. J’ai tourné avec une toute petite équipe, un nombre de jours suffisants, et j’ai pu disposer de mon temps comme je le souhaitais, et sur un plateau, c’est une chance. J’ai décidé de découper très peu pour avoir beaucoup de temps pour diriger les acteurs·rices. Cela a engendré de penser d’une façon nouvelle le découpage : comment dans une économie de plan, réussir à donner toutes les informations et sensations que je souhaite transmettre ? Mes prochaines réalisations seront enrichies de cette expérience que je n’aurais pas nécessairement osé faire dans un cadre de production classique ». 

Ces témoignages laissent apparaître le lien évident entre potentialité et créativité, la résidence apparaissant comme un laboratoire où l’artiste peut expérimenter. Un lien moins immédiatement apparent entre médiation et création peut être relevé : c’est aussi parce que la résidence ouvre des espaces relationnels, dans un rapport de confiance, que la création peut s’en trouver facilitée. Cette articulation création-médiation est aussi intrinsèquement liée à des temps où s’invente un vivre-ensemble.

Si je vais en résidence, c’est pour entrer en contact avec du monde parce que le cinéma c’est quand même un art du collectif (…) C’est le lien avec le monde extérieur. Je pense que j’y allais vraiment pour ça. 

Ce jeu peut parfois conduire l’artiste (et certainement l’ensemble des équipes impliquées) à un surinvestissement de son temps de travail. Clara : « (…) finalement la résidence dure 2 mois, or ça a été 6 mois de ma vie. Après c’est là où on peut parler peut-être de désagrément économique… et en même temps, c’est le jeu. Enfin le jeu, ce n’est pas de ne pas avoir d’argent. Au bout d’un moment, il faut aussi accepter des règles, un peu détournées». Le jeu n’empêche pas les tensions entre les différents pôles, mais en acceptant les règles, l’artiste peut devenir acteur·rice de sa résidence et la modeler à son image. 

Enfin, au-delà d’un geste, la présence d’un artiste en résidence produit des objets artistiques qui prennent des formes diverses : écrits, photos, vidéos. Ces formes peuvent s’apparenter à des essais, des recherches préparatoires au film en devenir ou bien fonctionner comme des œuvres finalisées tel le court-métrage de Clara Petazzoni, Amours sourdes. Dès lors, le jeu observé dans la mise en oeuvre de la résidence se retrouve également dans ses formes de restitutions. Cette donnée doit être défendue si l’on veut conserver la plasticité du dispositif de la résidence.

Conclusion

La résidence d’artiste telle que nous l’avons observée dans ces deux dispositifs, interroge constamment ce point d’équilibre entre une visée de création et une visée de démocratisation culturelle. Cet équilibre, on l’a vu, ne s’écrit pas à l’avance même si les dispositifs cherchent à poser les meilleures conditions pour qu’il opère et toute résidence suppose de créer un espace de potentialités. A l’intérieur de cet espace, une relation connivente entre création et médiation peut s’inventer, tel un pas de danse, le pas de deux. Dans cette chorégraphie, la mesure et le tempo doivent être donnés par le cadre de la résidence, avec “souplesse” et “moelleux” comme cela est requis dans ce pas. L’opérateur culturel apparaît alors comme un garant de cet espace de rencontre dans la résidence, veillant à ce que l’ensemble des partenaires se comprennent et cheminent dans un même projet, sans se marcher sur les pieds. 

Une expérimentation en cours de réflexion au sein d’Occitanie Films est susceptible d’ouvrir  à de nouvelles potentialités : une résidence d’artistes dans des salles de cinéma. A partir de la volonté d’insuffler de nouvelles dynamiques territoriales depuis la salle de cinéma, celle-ci devient lieu d’accueil d’un·e artiste et lieu de création et réinterroge sa relation au public. Ainsi, la résidence en salle, comme tout dispositif, peut être un vecteur de changement. Elle mise sur la possibilité d’un geste créatif original qui, en opérant, viendrait renouveler l’expérience de la salle de cinéma. Une expérimentation riche d’enjeux qui ne manquera d’être intéressante à suivre. 

Par Sandrine Pavan, Doctorante de l’ENSFEA (Ecole Nationale Supérieure de l’Enseignement Agricole) en Sciences de l’Information et de la Communication UMR EFTS Université Toulouse Jean-Jaurès

[1] C’est dans le contexte des nouvelles technologies de la communication, à partir des années 1960, que la notion de dispositif apparaît dans les discours des médias. Le philosophe Michel Foucault, dans un célèbre entretien daté de 1977, va initier son usage conceptuel  définissant le dispositif comme un ensemble d’éléments hétérogènes réunis dans une fonction stratégique. La contribution en 2001 du sociologue Emmanuel Belin met en évidence l’existence de dispositifs de bienveillance propices au développement de la capacité créative. Ces derniers organisent une aire intermédiaire, une zone de sécurité, entre monde intérieur et monde extérieur, telle la maison que nous habitons et nous ajoutons telle la résidence que l’artiste habite dans un temps donné. 

[2] sur le site du Ministère de la Culture, à l’adresse : https://www.culture.gouv.fr/Foire-aux-questions/Questions-FAQ/Qu-est-ce-qu-une-residence-d-artiste-et-comment-en-beneficier

[3] Marie-Christine Bordeaux, Les résidences d’artistes à l’école : Genèse, permanences et émergences. Questions de communication, 35, 170.

[4] Charte nationale : la dimension éducative et pédagogique des résidences d’artistes

[5] Selon la chargée de Projets au Service Actions Educatives et Jeunesses de la Région Occitanie

[6] L’Agence Occitanie films a pour mission de favoriser le développement du cinéma et de l’audiovisuel en région. En lien avec ses deux tutelles, la Région Occitanie et le Ministère de la Culture, elle attire et accueille les tournages de films, anime la filière professionnelle, diffuse les films liés au territoire, mène des actions d’éducation à l’image et assure le rôle de Pôle régional d’éducation aux images.

[7] dont la circulaire no 2010/004 du 5 février 2010 relative à la dimension éducative et pédagogique des résidences d’artistes (charte nationale): https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=30660 et la circulaire du 8 juin 2016 « relative au soutien d’artistes et d’équipes artistiques dans le cadre de résidences » : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=40986

[8] Marie-Christine Bordeaux, op. cit.

[9] Michel Foucault, Dits et écrits III, 1976-1979, Éditions Gallimard, 1994, p. 299 et 300.

Bibliographie

  • Sitographie

Agence Occitanie Films 

Résidences de territoires DRAC Occitanie

 

  • Bibliographie

– Belin, E. (2001). Une sociologie des espaces potentiels : Logique dispositive et expérience ordinaire (1re édition..). De Boeck Supérieur.

– Bordeaux, M.-C. (s. d.). Les résidences d’artistes à l’école : Genèse, permanences et émergences. Questions de communication, 35, 170.

– Bisenius-Penin, C. (2018). Introduction. Culture & Musées. Muséologie et recherches sur la culture, 31, Article 31.

– Foucault, M. (1994). Dits et écrits III, 1976-1979, Éditions Gallimard, p. 299 et 300

– Nicolas-Le-Strat, P. (2020, février 5). Dispositif-Encyclopédie des Fabriques. Encyclopédie des Fabriques. https://encyclopedie.fabriquesdesociologie.net/dispositif/#more-164